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Tracts

3 janvier 2012

TOUS ENSEMBLE, POUR SAUVER NOS EMPLOIS SUR NOTRE TERRITOIRE

                                                

 

CFDT, CGT, FSU, Solidaires, et UNSA dénoncent les plans d’austérité injustes, dangereux pour l’activité et l’emploi, inefficaces pour réduire la dette.

 

La France et l’Europe sont confrontées à une crise économique et sociale profonde. Des millions de travailleurs, en France et en Europe, voient leur emploi détruit ou menacé et le niveau de leur protection sociale mis en cause.

Dans ce contexte, après un premier plan de rigueur annoncé en août, le gouvernement vient de décider d’une nouvelle série de mesures d’austérité, en l’absence totale de discussion avec les organisations syndicales.

Ces mesures inéquitables et injustes :

  • Font porter principalement les efforts sur les salariés et impactent leur pouvoir d’achats ;
  • Font l’impasse sur le besoin de relance et de soutien à l’activité et à l’emploi et dégradent la

         qualité des services publics.

Après la taxe sur les complémentaires santé, la poursuite des déremboursements, le gouvernement décide d’augmenter d’un jour la carence en cas d’arrêt maladie. Il s’en prend aux salariés malades, tous assimilés à des fraudeurs. Il rend de plus en plus difficile l’accès aux soins d’une part importante de la population.

 

Dans le même temps, les efforts demandés aux plus aisés restent symboliques et des niches fiscales inefficaces et injustes sont laissées en l’état.

 

Ces mesures sont économiquement inefficaces pour réduire l’endettement : elles réduisent l’activité au risque d’une spirale infernale qui mène à la récession.

CFDT, CGT, FSU, Solidaires et UNSA interpellent gouvernement et patronat pour des mesures justes et équitables afin de lutter contre la spéculation, relancer la croissance économique et soutenir l’emploi, assurer des services publics de qualité.

Elles demandent en particulier au gouvernement de :

  • Mettre fin à la défiscalisation des heures supplémentaires, défavorable à l’emploi, inégalitaire et coûteuse (4 milliards d’Euros) ;
  • Faire contribuer les hauts revenus par la création d’une tranche supplémentaire d’impôt sur le revenu et supprimer les niches fiscales inefficaces ;
  • Conditionner les aides aux entreprises à leur politique sociale ;
  • Renoncer au doublement de la taxe sur les complémentaires santé ;
  • Abandonner l’instauration des jours de carences supplémentaires.

 

MARDI 13 DÉCEMBRE 2011 - NON À L'AUSTÉRITÉ !

Appel intersyndical à la GRÈVE et à l'ACTION

CFDT - CGT - FSU - Solidaires - UNSA

11hoo : rendez-vous à la Maison du Peuple de Belfort

--- VENIR AVEC SON VÉHICULE ---

12h15 : départ en cortège à vitesse d'escargot
direction Montbéliard

jonction au rond-point de l'Usine (Quick, Peugeot...)

14hoo : départ pour de nouvelles actions

organisées sur Montbéliard

 

TOUS ENSEMBLE, POUR SAUVER NOS EMPLOIS SUR NOTRE TERRITOIRE

 

 

Que reste-t- il du discours présidentiel du 4 mars 2010, affichant un objectif d’augmentation de la production industrielle de 25% entre 2010 et 2015 ? Un niveau d’emploi industriel en croissance ? Une place retrouvée de la France dans l’Europe industrielle ?

 

L’aire urbaine vie essentiellement de l’industrie avec 3 gros donneurs d’ordre qui sont : PSA, Alstom et General Electric.

 

Avec les annonces :

 

-         de  la suppression de 6800 emplois dont 5000 en France chez PSA, alors que l’entreprise a battu le record des ventes de véhicules en 2010,

-         à Alstom Power ce sont 350 suppressions de postes annoncés avec la délocalisation de la production des Ailettes alors que l’entreprise a été exonérée de 66 millions d’€ d’impôt,

-         à Alstom Transport 80 postes suite à une réorganisation du service financier,

-         à General Electric 150 postes supprimés chez les ouvriers et ATAM en 2 ans,

 

les conséquences sur l’emploi chez les sous-traitants directs, les bureaux d’études mais aussi sur les écoles, l’hôpital, les transports, les services publics, les commerces… vont avoir une  répercussion dramatique sur notre région.

 

En Franche Comté, 33 000 emplois industriels supprimés au cours des 10 dernières années sur 120 000 soit 26 %. En 2011, c’est + 18 000 demandeurs d’emplois par rapport à 2008, c’est 100 000 personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté.

 

Les travailleurs pauvres se comptent par millions : Ce sont entre 2 à 3,7 millions de personnes qui vivent dans une famille pauvre dont le chef de famille travaille. (2 millions vivent avec moins de 800 euros par mois)

 

La part mondiale des exportations françaises d’articles manufacturés a baissé de 6 à 4% entre 2008 et 2010. Nous produisons de moins en moins et consommons toujours plus des produits de fait importés.

 

L’emploi industriel représentait 30% de l’emploi total salarié en 1961, il n’en représente plus que 12% aujourd’hui (600000 emplois industriels détruits entre 2000 et 2010).  Les effectifs de l’emploi industriel ont glissé sous la barre des 3 millions.

 

Le taux de marge des entreprises françaises est passé de 23 à 30% entre 1980 et 2010. Tandis que le taux d’investissement est passé lui de 20 à 18,5% sur la même période.

 

La France se situe au 3ème rang des pays européens qui distribuent le plus de dividendes à ces actionnaires (en 2010 pour les entreprises du CAC 40 ce sont 47 milliards d’€ de dividendes versés sur les 94 milliards d’€ de bénéfices)

 

Le désengagement des politiques publiques et une recherche démesurée de rentabilité financière à 2 chiffres, sont les causes de cette désindustrialisation massive et fulgurante en France et en Franche-Comté.

 

L’urgence d’arrêter l’hémorragie de l’emploi et de mettre en œuvre une stratégie de développement industriel durable et créatrice d’emploi, devient vitale pour l’Aire Urbaine car elle nous affecte tous privés, publics, sans emplois, retraités.

 

Le développement de l’industrie, suppose des services publics de qualité et la réponse aux besoins des populations qui dépend aussi de l’existence d’un appareil productif solide.

 

De l’argent il y en a ! Il faut simplement le redistribuer à ceux qui créent des richesses, c'est-à-dire les salariés !

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2 juillet 2009

le 13 juin pour constuire

Pour construire une issue à la crise, dans l’unité, le 13 juin, faisons entendre les revendications…

Pour le pouvoir d’achat et l’emploi, pour un vrai partage des richesses, pour des droits nouveaux pour les salariés, imposons au Medef et au gouvernement de négocier sur ces bases là !


Chaque jour, les actions les plus diverses font l’actualité

Depuis des mois, dans nos entreprises, nos services publics, dans nos villes et dans nos territoires, des millions d’hommes et de femmes agissent pour :

o        faire entendre raison au patronat et au gouvernement ;

o        résister aux destructions massives d’emploi, aux tentatives de remises en causes des garanties collectives ;

o        imposer des négociations sur les cahiers de revendications. 

Femmes et hommes, jeunes et moins jeunes, salariés ou chômeurs, issus de petites ou de grandes entreprises, une force se construit pour un rapport de force solide, unitaire et durable.

En étant lucides, il nous faut mesurer ensemble ce que le rapport de force commence à faire bouger.

Alors qu’il est absent depuis des mois et n’a trouvé que « le travail du dimanche » pour s’occuper, le ministre du Travail reçoit enfin les organisations syndicales pour faire le point de la situation !

Plus globalement, le gouvernement est en difficulté : la privatisation de la Poste est en panne, son projet sur l’hôpital et la santé rencontre une forte opposition …,

Alors que la grande majorité des Français réclament une autre redistribution des richesses, le gouvernement s’enferme dans un discours sur les salaires qui ressemble de plus en plus à « Tout va très bien, Madame la Marquise…. ».

Même le Medef, dont le silence commençait à devenir assourdissant, a été contraint de réunir les confédérations syndicales représentatives !

Il sent bien qu’il lui sera difficile d’enfermer le débat sur la seule gestion des conséquences de la crise alors que les salariés revendiquent de traiter des moyens d’en sortir…

Chacun a conscience que les enjeux sont immenses,  que la construction du mouvement revendicatif exige de tous, de travailler inlassablement à unir le monde du travail et ses organisations syndicales.

Au moment où le patronat et le gouvernement spéculent sur les efforts et le temps qu’exige une telle construction, la déclaration unitaire du 25 mai précise les objectifs revendicatifs forts et communs des huit organisations syndicales françaises (site www.cgt.fr).

Oui ! Nous pouvons gagner pour le pouvoir d’achat, l’emploi, les services publics.

La CGT est déterminée à tout faire pour porter ces objectifs là.

Elle met les propositions unitaires à votre disposition sous la forme d’une pétition nationale que vous pouvez signer et faire signer massivement sur le site www.cgt.fr..

Oui ! Nous pouvons gagner sur le travail du dimanche !

La CGT vous propose d’exprimer très puissamment vos aspirations à ce que le dimanche reste la journée pour vivre ensemble, être libre, se reposer se cultiver, découvrir et aimer … VIVRE !

Oui ! Nous pouvons gagner pour l’avenir de l’hôpital !

Avec vous, la CGT veut contribuer au puissant mouvement d’opinion qui grandit pour des politiques publiques qui répondent à nos besoins en matière de santé.

La Loi Bachelot doit tomber aux oubliettes. Une pétition est à disposition sur le site www.cgt.fr. 

Oui ! Nous pouvons gagner sur le Smic et sur les salaires, les pensions, les minima sociaux !

Son augmentation au 1er juillet est un enjeu majeur pour répondre aux besoins des salariés rémunérés à ce niveau minimum et plus généralement pour obtenir l’augmentation de tous les salaires. C’est un élément déterminant pour sortir de la crise.

Oui ! Nous pouvons gagner une politique industrielle durable !

La France a besoin d’une stratégie industrielle.Cela nécessite des investissements matériels, des investissements dans la formation et les conditions de travail et de vie de celles et ceux qui font la richesse des entreprises : les salariés !!

La mobilisation doit s’amplifier et se poursuivre.

Dans les entreprises et dans la rue, agissons ensemble

en signant les pétitions et en participant à la manif

RASSEMBLEMENT 10 H 00

Maison du Peuple – Belfort

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